Évolution du bâtiment
Avant 1730, la maison a été étendue de deux ailes en retour sur l'avant-cour, privant la chapelle Saint-Ninien d'une partie de son parvis. L'aile nord dispose d'une cave (qui ne communique pas avec celle du corps principal) et arbore les mêmes décors peints au plafond que ceux du rez-de-chaussée du corps principal. Le pan biais de l'entrée permet d'échapper à une baie préexistante dans le raccord avec le corps principal. On retrouve ce pan en cave, ce qui place ce dispositif d'articulation à la période de construction de l'aile nord. L'aile sud n'a ni cave ni décor peint : elle a clairement été construite à un second temps. L'extension de l'aile nord au-delà de l'emprise de sa cave suggère que l'aile nord a été remaniée au moment de la construction de l'aile sud pour harmoniser l'ensemble.
1730
La maison dispose de ses deux ailes sur la vue de la maison du 2 rue Armand Rousseau. Chapelle St-Ninien 1présente.
1776
Maison cachée par la chapelle Saint-Ninien.
1846
La maison dispose de ses deux ailes sur avant-cour, de son cellier, de son étable avec logement attenant, et son four à pain.
Années 1960
Un versant donnant sur la parcelle suggère la subsistance de la maison du four à pain dans le jardin.
L'extension des deux ailes n'a pas du tout été réalisée de la même façon.
L'extension des deux ailes n'a pas du tout été réalisée de la même façon.
L'extension des deux ailes n'a pas du tout été réalisée de la même façon.
Au sud, jonction brute, sans adaptation, comme c'est le cas côté nord.
Les deux ailes ne sont pas construites en même temps : elles n'ont pas la même largeur, l'aile nord dispose d'une cave dont l'emprise atteste de son extension après construction. L'aile nord a très probablement été étendue au moment de la construction de l'aile sud, au début du XVIIIe siècle (vue ancienne, observations des vestiges).
Depuis la construction des deux ailes en retour sur l'avant-cour, avant 1730, la maison a peu évolué dans sa forme. Elle a toutefois subi des suppressions d'ampleur, qui l'ont privée de son décor intérieur au fur et à mesure des "rénovations". Il est probable que les intérieurs de la maison n’aient pas été intégrés à l'inscription de 1975 pour ces mêmes raisons. Toutefois, de somptueuses frises décoratives subsistent sur le plafond haut du rez-de-chaussée. Au cours du XXe siècle, un appentis a relié la façade arrière au logement du domestique. Le cellier et l'appentis du four à pain ont été supprimés, de telle sorte que la maison a perdu l'axialité de cette petite rue centrale, composée des vides créés entre les deux ailes de l'avant-cour côté rue et entre les dépendances côté jardin. Or, cet axe élancé entre mer et jardin est typologiquement original.
Années 1960
La maison semble conserver l'appentis de son four à pain.
L'extension de l'escalier hors-oeuvre en pigeonnier remonte soit de la campagne du début du XVIIIe, soit d'une nécessité du XIXe siècle.
Pierres dite "d'envol", trompes d'encorbellement de facture rustique.
Tout le décor intérieur de la maison a été supprimé, il ne subsiste aucune boiserie. Deux cheminées anciennes au rez-de-chaussée et au 1er étage. Au final, c'est peut-être bien la charpente qui recense les éléments les plus anciens.
Plancher du rez-de-chaussée de l'aile nord sur avant-cour refait en poutrelles-hourdis béton. Ouverture sur cave murée. L'escalier subsiste dans son intégralité.
Étable et logement de domestique dans appentis ancien dont le gouttereau est moderne.
Cellier (directement en contact avec la maison) à l'état de ruine.
Extension de la maison vers le sud au regard des deux décrochés parcellaire et de la nécessité de conserver l'élévation principale.